AD Laurent a vu rouge en constatant que son compte TikTok a été banni de la plateforme après que son contenu avait été signalé par Aurore Bergé. La ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes trouvait les vidéos de l’influenceur et acteur de films pour adultes dégradantes, notamment pour les femmes.

Il sera alors auditionné le 10 juin prochain, mais il se pourrait bien qu’il ne soit pas le seul à devoir se justifier devant la justice.

Ce jeudi 22 mai 2025, Arthur Delaporte, président de la commission d’enquête TikTok et député PS, a fait des révélations exclusives à TF1. Tout comme AD Laurent, Julien et Manon Tanti pourraient également voir des sanctions s’appliquer après l’analyse du contenu posté sur leurs comptes TikTok.

Arthur Delaporte sur le cas d’AD Laurent

Avant d’évoquer les noms de Julien et Manon Tanti, Arthur Delaporte est revenu sur le cas d’AD Laurent, qui a tant fait parler. Que se passera-t-il le 10 juin prochain ?

« On doit comprendre comment fonctionne l'algorithme, comprendre comment on s'expose à un certain type de contenu. Mais il faut aussi s'intéresser aux producteurs de contenu eux-mêmes et notamment à certains producteurs de contenu qu'on peut qualifier de problématiques »

C’est ainsi que la commission TikTok a lancé une enquête afin d’en savoir davantage sur celles et ceux qui proposeraient de tels contenus.

« On a demandé aux personnes de nous faire remonter des influenceurs qui, pour eux, postaient des contenus problématiques, qui pouvaient choquer des mineurs. Et donc c'est comme ça qu'on a pris la décision d'auditionner AD Laurent, par exemple. »

Selon lui, AD Laurent « poste des contenus parfois pornographiques ou, disons, à caractère sexuel sur tout un tas de réseaux et sur TikTok, qui peut avoir eu des propos qui étaient misogynes ou dégradants pour l'image des femmes ».

Julien et Manon Tanti signalés par plusieurs personnes

À en croire ses propos, Julien et Manon Tanti ont également été pointés du doigt pour le contenu qu’ils peuvent poster sur le réseau social. Les parents de Tiago et d’Angelina exposeraient trop leurs enfants.

« Leur nom est remonté aussi parce qu'ils exposent leurs enfants. Cette exposition, ben elle peut poser question aussi parce que ça porte parfois atteinte à l'image de ces enfants. C'est parfois des contenus qui peuvent être dégradants ou humiliants. Et donc tout ceci aussi doit nous interroger collectivement parce qu'il y a aussi des principes de protection de l'image des enfants sur les réseaux sociaux ».

Arthur Delaporte souligne également que quelques « lives, promotions dangereuses, voire interdites » doivent être étudiés.

« Ils ont aussi de très jeunes abonnés, est-ce qu'ils sont conscients qu'ils exposent à des publications illégales des jeunes. Et donc c'est aussi tout ça que nous aurons l'occasion de leur demander »

Affaire à suivre…

Affaire à suivre…