Neuf jours après l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé, Gérald Darmanin lui a rendu visite. Le mercredi 29 octobre 2025, le ministre de la Justice a en effet fait le déplacement au centre pénitentiaire de Paris pour voir l’ancien président de la République. Inévitablement, l’initiative du Garde des Sceaux a suscité de nombreuses réactions. Au lendemain de la remise en liberté de l’ex-chef de l’État, il s’est exprimé sur la situation auprès de Gilles Bouleau sur plateau du 20H de TF1.

Gérald Darmanin justifie sa rencontre avec Nicolas Sarkozy
Ce lundi 10 novembre 2025, l’ex-locataire de l’Élysée a été libéré sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en appel en mars 2026. Au lendemain de sa libération, le père de Giulia Sarkozy a retrouvé son quotidien. Il s’est d’ailleurs offert une première sortie remarquée. De son côté, Gérald Darmanin a répondu aux questions de Gilles Bouleau sur la Une.
Le ministre de la Justice est alors revenu sur sa visite à l’ancien président à la prison de la Santé. L’invité du JT de 20H de TF1 a fait savoir qu’il ne regrette pas son initiative. "Nicolas Sarkozy, quel que soit ce qu’on en pense, c’est un ancien président de la République, c’était un détenu tout à fait exceptionnel et ses conditions de détention étaient exceptionnelles", a-t-il déclaré.
Et d’évoquer les menaces reçues par Nicolas Sarkozy en prison :
S’il avait été blessé, tué en prison, qui était responsable ? Le chef de l’administration pénitentiaire, le ministre, le chef de l’administration (…) J’assume mes responsabilités. Il était normal de se rendre compte des conditions de détention (...) S’il était arrivé quelque chose, le Parlement, les médias, la Cour de justice de la République m’auraient demandé des comptes, j’ai rempli mon rôle et je ne regrette rien.
"Je n'ai pas à commenter les décisions de justice"
Gérald Darmanin justifie donc sa visite par la situation à risque de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé. Quoi qu’il en soit, le mari de Carla Bruni a interdiction de quitter la France et d’entrer en contact avec le garde des Sceaux.
En effet, l’ancien chef de l’État et le ministre de la Justice sont membres du même parti politique. De plus, ils sont amis. Auprès de Gilles Bouleau, l’ex-député de 43 ans a réagi à la décision de la cour d’appel de Paris.
Il y a un juge indépendant qui va statuer et je respecte profondément l'indépendance de la justice (…) Je n'ai pas à commenter les décisions de justice (…) Nous allons toutes et tous respecter toutes les décisions de justice.
Voilà qui est clair !