Les arnaques aux sentiments font encore des ravages. Il faut dire que les escrocs savent choisir leurs proies. Les victimes sont généralement des personnes isolées, fragiles émotionnellement et en quête d’amour. Parler en privé avec une star hollywoodienne leur donne l’illusion de vivre un conte de fées, mais la réalité est souvent cruelle.

Effectivement, il s’agit d’un piège. Et derrière l’écran se cache un "brouteur", dont l’objectif principal est de soutirer de l’argent à la victime. Anne, une Française, âgée de 53 ans, en a fait les frais. Malheureusement, une Néerlandaise a aussi été escroquée de 5 000 euros croyant entretenir une relation à distance avec Leonardo DiCaprio.

Une nouvelle arnaque aux Pays-Bas

L’affaire du faux Brad Pitt a défrayé la chronique. L’architecte d'intérieur a été victime d’un imposteur qui se faisait passer pour la star américaine. Elle a ainsi perdu 830 000 euros en pensant couvrir ses frais médicaux. Alors qu’un expert a fait le point sur cette arnaque, une nouvelle escroquerie fait actuellement grand bruit.

Caroline van Eck, âgée de 45 ans, est la victime dans cette affaire. Elle travaillait comme agente d’entretien pour la ville de Rotterdam, aux Pays-Bas. Comme l'a révélé le journal HLN, tout a commencé en 2020 lorsqu’elle avait reçu un message signé Leonardo DiCaprio.

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Caroline @ DR

Bien entendu, la quadragénaire n’était pas tout suite tombée dans le panneau. Mais, grâce à une stratégie bien rodée visant les femmes vulnérables, elle avait fini par baisser sa garde. L’escroc la couvrait d’éloges sans cesse. Submergée de compliments, elle s’était éloignée de ses proches pour se consacrer à cette relation virtuelle.

Pris dans ses filets, il l’avait convaincue d’aider "deux enfants atteints de cancer dans un foyer au Nigeria". Il avait ainsi réussi à lui soutirer "toutes ses économies", soit 5 000 euros.

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Le chantage du faux Leonardo DiCaprio

Le faux Leonardo DiCaprio lui avait assuré qu’elle pourrait rejoindre sa fondation aux États-Unis pour y travailler. Caroline s’était ensuite aperçue qu’elle avait été piégée en découvrant ses données personnelles en vente sur le dark web. L’usurpateur n’en était pas resté là, car il avait des photos intimes de sa victime en sa possession. "J'ai même envoyé deux nudes qu'il a ensuite menacé de diffuser", a-t-elle confié lors d’une interview.

Au début, elle semblait avoir cédé au chantage pour empêcher la diffusion de ses clichés intimes auprès de ses proches. Finalement, elle avait rompu tout contact. "Il m’a insultée, m’a traitée de vieille femme inutile". Son entourage l’a aussi traitée "d'idiote" et de "folle".

Quoi qu’il en soit, son témoignage vise à protéger ceux qui pourraient être piégés à leur tour.