C’est une nuit que Christophe Beaugrand et son mari Ghislain Beaugrand-Beaugrand ne sont pas près d’oublier. Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 juin 2025, l’animateur de TF1 a été victime d’un home-hacking à son domicile de Sèvres, en région parisienne. Alors qu’il dormait avec son mari et leur fils de 5 ans, ils ont été réveillés par deux cambrioleurs qui s’étaient introduits dans leur maison. "Il devait être 4 heures du matin. On a entendu du bruit et notre chien a aboyé. On a compris tout de suite qu’il se passait quelque chose", s’est-il souvenu le lendemain, encore sous le choc, dans Bonjour, la matinale de TF1.
Tandis que son époux faisait face aux intrus armés de clubs de golf, Christophe Beaugrand s’est précipité à l’étage pour mettre leur fils en sécurité :
Je l’ai pris avec moi. J’ai ouvert la fenêtre de la salle de bain et je me suis planqué sur le toit.
S’ils en sont ressortis indemnes, cela n’a pas été le cas de Ghislain Beaugrand-Gerin, qui a été violemment frappé avant de tomber du balcon. Une chute qui lui vaudra une hospitalisation.
Des propos homophobes assumés
Ce lundi 9 juin 2025, Christoph Beaugrand était l’invité de l’émission Quotidien, sur TMC, la veille du lancement de la treizième saison de Secret Story, qui a débuté ce mardi 10 juin 2025, sur TF1. Avant d’évoquer ce sujet un peu plus léger, le papa de Valentin a été invité à donner des nouvelles de son mari, actuellement en pleine convalescence. "Il a plusieurs fractures qu'il s'est faites en tombant au niveau du poignet, de la main. Il a trois points de suture sur le visage. Là il a un plâtre pendant six semaines, ça va mieux". Quant à leur fils, il n’a, fort heureusement, pas vraiment conscience de ce qu’il s’est réellement passé et pense que "ses papas sont des super-héros".

Quelque peu fébrile en se remémorant cette nuit d’horreur, Christophe Beaugrand a déclaré avoir eu droit à un véritable élan de solidarité sur les réseaux sociaux, où les messages de soutien se sont multipliés. Hélas, d’autres internautes se sont montrés beaucoup moins compatissants et se sont manifestés "par centaines", a-t-il précisé. Les auteurs de ces commentaires particulièrement haineux y font la démonstration d'une homophobie totalement décomplexée, n’épargnant ni l'animateur, ni son mari, ni même leur enfant de cinq ans.
Le problème de ces gens-là, ce n’est pas qu’une famille avait été attaquée et risquait de mourir, c’est le fait que l’on soit une famille homoparentale.
A-t-il déploré.
L’un de ses détracteurs a été jusqu’à écrire : "Il aurait mieux valu les pousser du toit, ces dégénérés". Des propos qui peuvent tomber sous le coup de la loi si Christophe Beaugrand décide de saisir la justice.
"J’ai lâché l’affaire"
Mais en dépit du caractère diffamatoire de ces insultes condamnables, Christophe Beaugrand n’a pas l’intention de porter plainte. "J'ai abandonné, j'ai lâché l'affaire", a-t-il fait savoir. D’autant plus que selon ses avocats, les auteurs de ces posts pourront "plaider l'humour, le second degré ou la liberté d'expression" et obtenir gain de cause, voire ne jamais être retrouvés. "C’est très compliqué de porter plainte pour ce genre de chose", a-t-il regretté, expliquant que "ce sont des comptes avec deux abonnés, qui disparaissent dans la foulée".
C'est peine perdue.
Malgré le traumatisme, Christophe Beaugrand a voulu immédiatement reprendre le travail. Une question de "survie", certainement pour ne pas avoir à se retrouver seul face à ses états d’âmes :
Je ne voulais pas m’arrêter parce que je pense que m’arrêter ça aurait été m’effondrer.
A-t-il confié à Yann Barthès.
Mais l'hyper-activité professionnelle est loin d’être la solution à tous les problèmes. De son propre aveu, celui qui est également régulièrement critiqué pour avoir eu recours à la GPA envisage de se faire suivre par un psychologue, pour mieux vider son sac :
Je pense que je vais aller voir quelqu’un pour en parler un petit peu.