Figure emblématique du paysage audiovisuel français, Olivier Minne est aussi féru de musculation. Une passion qui l’anime depuis son passage aux États-Unis et qui a considérablement marqué sa carrière.

Olivier Minne se confie sur son rapport à la musculation

Olivier Minne va entamer un nouveau chapitre de sa carrière. Après son départ de France Télévisions en mai dernier, celui qui a avoué avoir été esclave de ses passions va tenir les rênes d'une émission inédite intitulée Pandore diffusée sur M6.

Invité au micro de France Inter le 17 décembre dernier, dans l’émission animée par Sonia Devillers, l’animateur est revenu sur une étape clé de sa vie personnelle et professionnelle : sa transformation physique amorcée en 2002 lors d’un séjour à Los Angeles. Une période qu’il considère aujourd’hui comme décisive dans l’évolution de sa carrière télévisuelle.

Je ne me rendais pas compte à quel point, partir là-bas (en Californie) était en fait prendre rendez-vous avec moi-même”, a-t-il confié.

Selon ses dires, à cette époque, l’animateur traversait un moment de doute et de remise en question. “C'était une période de creux, c'était une période de changement total. Je me disais que j'avais fait 12 ans de télévision, finalement le fait d'être écarté par France Télévisions était un accident heureux, mais qui n'avait pas forcément été planifié par moi et qu'il fallait donc que je me réinvente à ce moment-là”, a-t-il expliqué.

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Olivier Minne @France TV/Laurent Vu

Les répercussions sur sa carrière

Installé en Californie, Olivier Minne découvre alors une culture où le sport occupe une place centrale. Une réalité qui va profondément modifier son rapport à son corps. “La muscu, elle est venue parce que tout simplement là-bas, on ne va pas prendre un café à la terrasse d'un bistrot, on va à la salle de sport”, a-t-il raconté.

Longtemps focalisé sur l’intellect, il admet n’avoir que peu prêté attention à sa condition physique. “Je n'avais jamais beaucoup pris soin de ce corps-là, pensant que seul l'esprit avait de l'intérêt (…) Je n'avais pas compris que connecter son corps à son esprit, c'est encore une fois, l'idée de prendre rendez-vous avec soi”, a-t-il poursuivi.

Une discipline qui, sans qu’il ne l’anticipe, va aussi influencer son avenir professionnel. “Cette muscu, elle a changé le regard des autres quand je suis revenu à Paris (…) C'est ce qui a fait que Yves Bigot m'a proposé de faire Fort Boyard”, a-t-il révélé.

Avant de conclure :

Si j'étais resté le jeune homme longiligne aux cheveux longs des années 90, sans doute que jamais le Fort ne m'aurait été donné.