La polémique est toujours aussi vive... Brigitte Macron est sous le feu des critiques après des propos tenus dans les coulisses du spectacle d’Ary Abittan, ce dimanche 7 décembre aux Folies Bergère.

Des propos qui ne passent pas

L’humoriste, toujours controversé malgré le non-lieu prononcé dans l’affaire de viol qui le visait, avait été pris pour cible la veille par des militantes féministes du collectif Nous Toutes. Celles-ci avaient interrompu l’un de ses shows en entrant dans la salle, masquées à son effigie et scandant : « Violeur Abittan ! ». Une initiative saluée par de nombreux internautes… mais visiblement pas par la Première dame, comme l’a montré une vidéo diffusée par le magazine Public.

Dans cet échange filmé en coulisses, on entend Ary Abittan confier : « J’ai peur », avant que Brigitte Macron ne réponde en riant : « S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors », ajoutant ensuite : « Surtout des bandits masqués ».

La séquence a immédiatement suscité un tollé. Sur X, plusieurs personnalités politiques ont vivement réagi. Le collectif Nous Toutes a lancé le hashtag #SalesConnes, désormais massivement repris en ligne, notamment par de nombreuses personnalités, symbole de la colère suscitée par ces propos.

Valérie Trierweiler réagit à la polémique

Alors que ce dérapage fait couler beaucoup d’encre, une ancienne Première dame a été invitée à s’exprimer elle aussi sur la polémique. Invitée sur le plateau de LCI, Valérie Trierweiler a donné son avis cash sur cette affaire.

“Je suis partagée parce que je la connais assez bien et je sais que la situation qu’elle vit n’est pas facile. Elle parle de façon très naturelle. Elle veut se montrer le moins possible, parce que comme elle est naturelle, elle peut déraper à tout moment”, a-t-elle confié dans un premier temps.

Et de poursuivre :

Sans lui faire offense, je pense qu’il y a un problème de génération. À l'âge qu'elle a, elle ne comprend pas toutes ces jeunes femmes qui ne supportent plus, toutes ces femmes qui ont créé le MeToo (…) Elle ne comprend pas ce mouvement-là. Elle est de cette génération, comme Catherine Deneuve ou Carole Bouquet, qui défendent à chaque fois ces hommes accusés de viol.

Cependant, Valérie Trierweiler rappelle que les féministes, et de nombreuses femmes, ont défendu Brigitte Macron face aux attaques transphobes dont elle a fait l’objet sur la Toile. “C'est très difficile à comprendre que cette Première dame ne soutienne pas les femmes et les attaque de cette façon-là”, conclut l’ex de François Hollande.