En 2017, Magali Berdah visait juste en misant sur l’avènement des réseaux sociaux. C’est ainsi qu’elle a fondé son agence, Shauna Events, qui a longtemps représenté des candidats emblématiques de télé-réalité, ou encore des influenceurs jouissant d’une grande notoriété sur la Toile. Hélas, la femme d’affaires de 42 ans a vu son empire financier s’écrouler comme un château de cartes lorsque Booba a mis son nez dans ses affaires en 2022 et a déclaré la guerre à ceux qu’il surnomme "les influvoleurs".
Accusée d’être à l’origine de pratiques commerciales trompeuses, Magali Berdah a été jugée le 30 septembre dernier au tribunal correctionnel de Nice, pour "blanchiment d’argent" et "banqueroute frauduleuse". Bien qu’elle risque jusqu’à six mois de prison, celle qui souhaite développer son agence d’influence à l’international n’est pas du genre à baisser les bras et a bien l’intention de faire son retour dans les affaires.
Les autorités veillent au grain
Quoi qu’il en soit, les actions de Booba auront payé puisque la France est devenue le premier pays à officiellement reconnaître le métier d’influenceur. En 2023, le gouvernement a ainsi fait voter une loi pour encadrer le business de l’influence, afin de mieux protéger les internautes d’éventuelles arnaques en ligne. Ceux qui vivent de leurs placements de produits sont désormais soumis à de nouvelles mesures drastiques. L'une d'entre elles consiste notamment à systématiquement ajouter la mention "sponsorisé" si leurs stories sont promotionnelles. Et ceux qui ont tenté de se soustraire à ces nouvelles règles n’ont pas échappé aux sanctions.
C’est ainsi que Simon Castaldi, Illan Castronovo ou bien Capucine Anav se sont retrouvés dans le viseur des autorités. Durant une période de trente jours, ils ont été priés d’épingler sur leur profil Instagram une injonction administrative prononcée par la DGCCRF, pour ne pas avoir indiqué le caractère commercial de leurs publications. Plus récemment, c’est Milla Jasmine qui vient de se retrouver dans la même situation. Et la jolie brune, qui vient à nouveau de connaître les joies de la maternité, ne comprend pas pourquoi elle a été sanctionnée.
"C'est démesuré"
Ce mercredi 20 novembre, celle qui a porté plainte contre Magali Berdah s’est emparée de son téléphone pour faire part de son incompréhension : "Moi, je trouve que cette sanction, elle est démesurée, compte tenu des faits qui me sont reprochés", a commencé la jeune femme, avant de poursuivre :
Être associée à des pratiques trompeuses alors que ce qu’on me reproche, en réalité, c’est de ne pas avoir écrit, tout le temps, quand il s’agissait d’une collaboration, ou pas assez lisiblement, (…) je trouve que ça ne mérite pas d’être affichée de la sorte, de devoir placarder sur mes réseaux sociaux et être associée à des pratiques trompeuses. On parle d’avoir oublié d’écrire quand il s’agissait d’une collaboration ou pas.
Milla a ensuite assuré qu’elle "ne fait pas partie de ces gens qui ne mentionnent jamais quand c’est une collab’" et mis cette erreur sur le compte de l’étourderie :
Au contraire, je l’écris tout le temps, donc, s’il a pu m’arriver de ne pas l’écrire, c’est vraiment un oubli de ma part, ça n’a jamais été volontaire. Et je peux entendre que, du coup, on met une sanction à quelqu’un qui a pu oublier d’écrire quand il s’agissait d’une publicité mais quand même, de là à ce que j’épingle ça sur mes réseaux sociaux (…) y a eu des articles sur moi comme si j’étais une criminelle… Faut pas abuser non plus !
La femme de Lorenzo a ajouté que "tout ça, (…) c’est arrivé quatre jours après {son} accouchement". De quoi quelque peu la perturber, bien qu'elle se défende de vouloir faire pleurer dans les chaumières :
Ces gens-là, ils suivent mon actualité donc ils savaient très bien que je venais d’accoucher. Et je suis pas en train de vous dire qu’un accouchement ou une grossesse, c’est un totem d’immunité (…) mais on reste des êtres humains, on n’est pas des chiens non plus.
Pour finir, Milla Jasmine a fait savoir qu'elle allait se renseigner auprès de ses avocats afin de comprendre pourquoi elle était soumise aux lois françaises, alors qu'elle réside à Dubaï depuis 2021 et que sa société est également domiciliée aux Émirats arabes unis.
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